Les coches poissons

 
 

Ouverture à la Coche de la Liste des Poissons de France Métropolitaine

L’équipe de cocheurs.fr est heureuse de vous annoncer l’ouverture à la coche d’un nouveau groupe d’espèces pour la France métropolitaine : les Poissons ! Notre territoire n’accueille pas moins de 811 espèces, réparties parmi les poissons osseux (la majorité des poissons que nous connaissons), les raies et les requins, les chimères, les lamproies et les myxines. Notez ainsi que le vocable « poisson » décrit en réalité un groupe d’espèces artificiel, également qualité par les scientifiques de paraphylétique, dans la mesure où l’ancêtre que nous partageons avec la carpe et autres poissons osseux n’est pas un ancêtre des requins ou des lamproies. Mais qu’importe, avec cet ajout il est désormais possible de cocher l’intégralité des espèces de Vertébrés de France métropolitaine sur cocheurs.fr !

La liste des poissons se décline en deux versions : la liste des poissons de lacs et rivières (111 espèces) et la liste des poissons marins (732 espèces). Vous l’aurez noté, les deux dernières listes ont en commun quelques espèces dites amphihalines, c’est-à-dire qui supportent une grande variation de salinité à l’instar du Saumon atlantique. Avant de remplir vos cochoirs, n’oubliez pas de lire attentivement le règlement et de renseigner votre type de coche sur votre page de profil.

Nous remercions l’INPN pour nous avoir permis d’utiliser la liste des poissons de France du référentiel taxonomique TAXREF (version11), mise à jour suite à la publication fin 2017 de la liste des poissons marins de France métropolitaine dans la revue Cybium. Enfin, au delà de la coche, n’hésitez pas à valoriser vos observations, par exemple en soumettant vos photographies de poissons marins à la base de données du Fish Watch Forum. Les gestionnaires de la base seront heureux de vous aider, si nécessaire, à identifier vos poissons.

Règlement « Poissons de France Métropolitaine »

Généralités.

En accord avec l’esprit général de cocheurs.fr, cette liste des poissons permet de cocher les espèces dont des individus ont été observés vivants, dans ou à proximité immédiate de leur habitat naturel (pas au rayon appât d’un magasin de pêche !).

Limites liées à la naturalité des populations et des habitats. il est vivement recommandé de ne comptabiliser que les espèces contactées à travers l’observation d’individus de populations sauvages, que ce soit pour les espèces indigènes ou introduites. Pour une espèce introduite, une population sauvage répond à la définition de la catégorie C appliquée aux oiseaux : la population doit se maintenir naturellement, c’est-à-dire sans ajout d’effectifs par l’homme, sur plusieurs générations. Pour les poissons d’eau douce, en pratique il est toutefois souvent difficile de statuer sur le caractère sauvage d’un individu isolé. Aussi, aux critères de naturalité des populations nous substituerons des critères de naturalité des habitats les deux vont souvent de paire mais le second est plus facile à évaluer par le naturaliste. Ne seront ainsi reconnues que les espèces dont les individus ont été observées en eau ouverte (mers et océan), courante (fleuves, rivières, ruisseaux, canaux), ferméed’origine naturelle (lacs naturels, lagunes côtières), ainsi que dans les lacs de retenue en montagne (attention toutefois aux empoissonnements récents). Sont en revanche exclues du présent règlement les observations effectuées en eau fermée artificiellement (étangs et mares publics ou privés), y compris les carrières inondées.

Limites liées à l’intervention humaine.

Un individu n’est pas cochable s’il a été déplacé par l’homme depuis un habitat très différent de celui dans lequel il a été observé (cas, par exemple, des poissons rejetés par les chalutiers dans les ports). Par ailleurs, du fait de nombreuses translocations par l’homme, il est vivement conseillé de ne pas cocher certaines espèces d’eau douce sur la seule base de la distribution géographique historique (par exemple, Brochet aquitain, Chevaine catalan, truites, …), mais autant que possible à partir de critères morphologiques.

Limites écologiques liées à la salinité pour les listes des poissons marins et des poissons de lacs et rivières.

Il n’y a pas de limites liées au degré de salinité des habitats pour ces listes: il est ainsi possible de cocher le Saumon atlantique sur la liste des poissons de lacs et rivières à partir d’une observation effectuée dans l’océan (mais bonne chance !).

Limites géographiques.

Les limites géographiques reconnues sont celles de la France métropolitaine, incluant donc la Corse, et de sa ZEE.

Limites liées à la méthode d’observation.

Il est possible de comptabiliser les espèces pêchées à la ligne (voir les options de coche), mais n’oubliez pas que les individus doivent être observés vivants. Pour une pratique éthique de la pêche, pensez donc à remonter très lentement vos poissons benthiques. En revanche, les poissons, même vivants, remontés en surface par des filets de pêche professionnels (par exemple, chalut) ne peuvent être comptabilisés.

Options de coches :

  • à vue (par exemple : apnée)
  • à vue avec équipement hyperbare (par exemple : plongée en bouteilles, en sous-marin militaire…)
  • en main (par exemple : après capture à la canne, à l’épuisette ou au filet léger de type épervier)

Dans tous les cas, chaque cocheur doit garder en tête que le respect :

  • des espèces
  • des milieux naturels
  • des propriétés privées
  • des personnes rencontrées sur le terrain
  • des autres naturalistes
est essentiel à une bonne pratique de sa discipline.

Nous avons tous à gagner d'un comportement raisonné et respectueux, afin que notre discipline jouisse de la meilleure image possible auprès du "grand public" et des autres naturalistes.

Le rang est établi en fonction du nombre de poissons en France. Il est possible de localiser toutes ses coches sur une carte.

Les espèces à localisation obligatoire sont :